Chefs-d’oeuvre de Chantilly, la plus grande collection privée d’oeuvres de Raphaël en France
28/01/2020
Par Mathieu Deldicque, Conservateur du patrimoine au musée Condé, Domaine de Chantilly.
Les célébrations du 500e anniversaire de la mort de Raphaël invitent à redécouvrir la plus grande collection française d’œuvres du maître, après celle du Louvre. Le musée Condé de Chantilly a la chance de posséder trois tableaux essentiels de l’artiste, ainsi que de nombreux dessins de sa main. Ils ont tous été acquis par le plus grand collectionneur français du XIXe siècle, Henri d’Orléans, duc d’Aumale. Nous en savons désormais davantage sur les motivations de ce prince, vouant une profonde admiration pour l’artiste, sur ses voies d’approvisionnement, ses intermédiaires et la concurrence qui existait sur le marché de l’art de l’époque à ce sujet. Depuis leur acquisition, et alors qu’une exposition se prépare pour le printemps 2020, les trésors de Chantilly n’ont de cesse de révéler de nouveaux secrets. Le duc d’Aumale ne pensait par exemple pas qu’un troisième tableau autographe de l’artiste se cachait dans ses collections : ce n’est pas dans les collections de M. Getty mais à Chantilly que l’original de la Madone de Lorette fut découvert dans les années 1970 ! Le récit de cette révélation se prolongera sur les découvertes récentes qui concernent les tableaux et dessins du maître à Chantilly.
Langue: FR
Raphael, La Vierge de Lorette © RMN-Grand Palais Domaine de Chantilly-Harry Bréjat
Les célébrations du 500e anniversaire de la mort de Raphaël invitent à redécouvrir la plus grande collection française d’œuvres du maître, après celle du Louvre. Le musée Condé de Chantilly a la chance de posséder trois tableaux essentiels de l’artiste, ainsi que de nombreux dessins de sa main. Ils ont tous été acquis par le plus grand collectionneur français du XIXe siècle, Henri d’Orléans, duc d’Aumale. Nous en savons désormais davantage sur les motivations de ce prince, vouant une profonde admiration pour l’artiste, sur ses voies d’approvisionnement, ses intermédiaires et la concurrence qui existait sur le marché de l’art de l’époque à ce sujet. Depuis leur acquisition, et alors qu’une exposition se prépare pour le printemps 2020, les trésors de Chantilly n’ont de cesse de révéler de nouveaux secrets. Le duc d’Aumale ne pensait par exemple pas qu’un troisième tableau autographe de l’artiste se cachait dans ses collections : ce n’est pas dans les collections de M. Getty mais à Chantilly que l’original de la Madone de Lorette fut découvert dans les années 1970 ! Le récit de cette révélation se prolongera sur les découvertes récentes qui concernent les tableaux et dessins du maître à Chantilly.
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Raphael, La Vierge de Lorette © RMN-Grand Palais Domaine de Chantilly-Harry Bréjat
