
Ingert exhibits Georges Koskas. Works on paper from Jean Cherqui Collection

01/04/2025
Georges Koskas. Oeuvres sur papier de la collection Jean Cherqui. 7 mars — 18 avril 2025
Georges Koskas (1926–2013) est un peintre inclassable, qui toute sa vie a même travaillé à l’être, se moquant des classifications et se dissociant des écoles pour ne suivre que sa voie la plus personnelle, faite d’explorations, de revirements et de pas de côté. Tenant, plus qu’à toute autre chose, à son indépendance et à sa liberté, il a de nombreuses fois changé de style et d’orientation, ce qui a sans doute joué sur une certaine frilosité de la critique à son égard, décontenancée par ces ruptures de continuité qui empêchent toute catégorisation claire. Il n’en reste pas moins que son œuvre constitue l’une des propositions les plus audacieuses et harmonieuses de l’abstraction géométrique française. À peine arrivé à Paris après son départ de Tunisie, Georges Koskas se forme dans l’atelier d’André Lhote puis dans celui de Fernand Léger. Cette formation rigoureuse le rend particulièrement sensible à la question de la composition, qui restera un enjeu central de sa peinture.
Un souci de la composition qu’il place d’emblée, au-delà de la seule harmonie des formes et des espaces, sur un plan ontologique, voire, selon le mot de l’écrivain Mustapha Chelbi, « cosmique ». Ce qui se manifeste en lui à ce moment-là, c’est en effet ce qu’il nomme un « besoin de comprendre les liaisons profondes liant êtres, objets, nature, dépassant les apparences d’un figuratif narratif ». Revendiquant la primauté de la sensibilité et de l’inspiration, Koskas a tracé sa voie en toute liberté, choisissant toujours la direction vers laquelle le portait sa joie et son inclination. Son œuvre peut se lire comme un questionnement des éléments premiers qui constituent le monde et des relations qui les lient, qui tiennent à la fois d’un mystère cosmique et de l’évidence d’une présence dans la lumière. Les réponses qu’il propose forment un univers singulier et poétique, d’un minimalisme aussi humble que radical, « où la fantaisie peut faire monter dans l’air léger le plus profond de l’être. »
Ingert
46 rue Madame, 75006 Paris, France
ingert.fr
Georges Koskas (1926–2013) est un peintre inclassable, qui toute sa vie a même travaillé à l’être, se moquant des classifications et se dissociant des écoles pour ne suivre que sa voie la plus personnelle, faite d’explorations, de revirements et de pas de côté. Tenant, plus qu’à toute autre chose, à son indépendance et à sa liberté, il a de nombreuses fois changé de style et d’orientation, ce qui a sans doute joué sur une certaine frilosité de la critique à son égard, décontenancée par ces ruptures de continuité qui empêchent toute catégorisation claire. Il n’en reste pas moins que son œuvre constitue l’une des propositions les plus audacieuses et harmonieuses de l’abstraction géométrique française. À peine arrivé à Paris après son départ de Tunisie, Georges Koskas se forme dans l’atelier d’André Lhote puis dans celui de Fernand Léger. Cette formation rigoureuse le rend particulièrement sensible à la question de la composition, qui restera un enjeu central de sa peinture.
Un souci de la composition qu’il place d’emblée, au-delà de la seule harmonie des formes et des espaces, sur un plan ontologique, voire, selon le mot de l’écrivain Mustapha Chelbi, « cosmique ». Ce qui se manifeste en lui à ce moment-là, c’est en effet ce qu’il nomme un « besoin de comprendre les liaisons profondes liant êtres, objets, nature, dépassant les apparences d’un figuratif narratif ». Revendiquant la primauté de la sensibilité et de l’inspiration, Koskas a tracé sa voie en toute liberté, choisissant toujours la direction vers laquelle le portait sa joie et son inclination. Son œuvre peut se lire comme un questionnement des éléments premiers qui constituent le monde et des relations qui les lient, qui tiennent à la fois d’un mystère cosmique et de l’évidence d’une présence dans la lumière. Les réponses qu’il propose forment un univers singulier et poétique, d’un minimalisme aussi humble que radical, « où la fantaisie peut faire monter dans l’air léger le plus profond de l’être. »
Ingert
46 rue Madame, 75006 Paris, France
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